Journée de la femme en terres gasconnes
Comme chaque année, le 8 mars, nous célébrons La Journée internationale des femmes !
Une occasion idéale de reconnaître les réalisations des femmes à travers le monde mais aussi... dans les Landes Intérieures !
Le saviez-vous ? Chez nous, nombreuses d'entre elles ont joué un rôle essentiel dans plusieurs domaines.
De l'agriculture à la culture, en passant par l'éducation et le social, leur rôle n'est plus à prouver en terres gasconnes.
Impliquées dans le tissu social, économique et culturel de la région, elles sont porteuses d'une tradition millénaire et incarnent la force tranquille qui anime les vastes étendues landaises. Des figures fortes et résiliantes, les femmes gasconnes comme les gardiennes de la richesse culturelle de la région, transmettant de génération en génération leur savoir-faire artisanal, leur art culinaire exquis et leur passion pour la musique et la danse traditionnelle.
Leur contribution ne se limite pas à la sphère culturelle, elles occupent également des positions clés dans le monde professionnel, agricole et associatif.
En cultivant un équilibre harmonieux entre modernité et respect des traditions.
En cette journée spéciale, nous avons la chance de mettre en lumière certaines d'entre elles.
Des femmes fortes, aux avis parfois tranchés, aux rêves marqués...
Nous vous laissons découvrir :
Lise Deharme :
Romancière et célèbre salonnière du milieu du 20ᵉ siècle, on l’appelait la "Dame de pique" à cause de ses avis tranchés. Durant plusieurs années, l’écrivain Lise Deharme accueillit à Montfort-en-Chalosse, dans sa demeure appelée Montfleury, Picasso, Eluard, Dali, Aragon, Guitry, Cocteau... Avant sa mort, elle souhaitait que son château de Montfleury devienne un centre culturel voué au surréalisme. Finalement, la donation à la commune de Montfort fut annulée dans les années 70 et son centre ne vit pas le jour. Pour la petite histoire : cette année, le Musée de la Chalosse consacre son exposition à l'histoire de Lise Deharme.
Christine Guérard :
Elle était l’âme et l’esprit des Près d’Eugènie, restaurant triplement étoilé au Guide Michelin. Longtemps présidente de la Chaîne thermale du Soleil, l'épouse du grand chef cuisinier Michel Guérard, a contribué à faire la renommé de la ville d'Eugénie-les-Bains. Sans elle, les Landes n’auraient pas la même aura et la même saveur. Toujours discrète et attentionnée, s’est avec beaucoup de savoir faire, mais aussi de savoir recevoir qu’elle a participé à faire du trois étoiles Michelin et Relais & Châteaux installé à Eugénie-Les-bains un des établissement les plus réputé au monde.
Hélène Boucher :
Fille d’un architecte parisien, Hélène grandit telle une jeune fille modèle à l’éducation classique, mis à part son goût immodéré pour la vitesse.
Après un baptême de l’air à Orly, elle devient la première élève de l’école de pilotage d’Henri Farbos à Mont-de-Marsan. Bien décidée à vivre de sa passion, elle s’entraîne à la navigation et à la voltige. Jugée comme « intelligente et obéissante, exceptionnellement douée avec une souplesse de manoeuvre remarquable », elle enchaîne compétitions et meetings avec sérieux et une farouche volonté. Elle s’impose dans la catégorie des pilotes de course sur C 430 Rafale puis sur C 530 à moteur Renault. En 1934, elle bat le record du monde de vitesse sur 1 000 km avec plus de 250 km/h et devient une célébrité. Sur C 450, elle poursuit sa quête, portant le record international toutes catégories à 445 km/h. Le 30 novembre de la même année, malgré le temps médiocre, elle décolle son C 430 de Guyancourt et la « jeune fille de France » rencontre son destin. Elle décède à 26 ans. Pour la première fois, la dépouille d’une femme reçoit les hommages de la France dans la chapelle des Invalides.
Anne-Marthe Langlade :
Agnoutine aussi appelée Anne-Marthe Langlade, née à Saint-Sever en 1763, fille d'un boulanger et marchande de gateaux dans sa ville natale (nommée la garfoulère). Sa bonté et charité étaient connues de tous et sa réputation été grande, lui valant le surnom de mère des pauvres. Elle permit aussi à des prêtres de se cacher pendant la Révolution. En 1837, l'Académie Française lui remit le prix Montyon de vertu. Ses obsèques à Saint-Sever furent grandioses.
Maïté :
Elle est sans aucun doute LA cuisinière la plus connue des années 90. Avec son fort tempérament et son accent chantant, elle fit le bonheur de nombreux téléspectateurs. Native de Rion-des-Landes, elle se fait remarquer en 1983 par Patrice Bellot, réalisateur venu tourner un documentaire sur l'équipe locale de rugby. Son caractère tranché a tout de suite convaincu l'homme qui lui propose d'animer sa propre émission culinaire : La cuisine des Mousquetaires. Très vite, son émission diffusée sur France 3 va devenir un rendez-vous immanquable pour de nombreux français. Un succès énorme qui restera plus de 16 ans à l'antenne.
Clémence
le 8 mars 2024
